
Les jours suivants sont chargés, je garde mon rythme habituel mais je m’aperçois très vite qu’il me faut ralentir, la chaleur est torride, 40 à 45 degrés le jour et 35 la nuit ! je me rends à l’évidence, la sieste s’impose.
Je vais en ville m’acheter quelques livres de poche, chez un de ces sympathiques "bouquinistes" du centre ville, les livres sont rangés en piles branlantes dans des installations aussi précaires ; il se tient debout devant ses
livres, très souriant, je lui ramène le livre lu et moyennant une petite somme, il me l’échange contre un autre ! J’avais emporté pour le voyage un livre de Camara Laye, l’auteur de « L’enfant noir » publié en 1953 et aussi « Le Maître de la parole », un recueil de contes griots qui retracent la genèse du Mali, une épopée magnifique. Ensuite, je me suis rapidement aperçu que j’achetais des romans dont l’intrigue se passe sur une île ou près d’un fleuve (sans doute un besoin inextinguible d’eau !), notamment « la perle » de Steinbeck ou « le tumulte des flots » de l’écrivain japonais Mishima ! Malheureusement je n’ai aucune photo de ces petites librairies de poche.
Par contre, j’ai photographié beaucoup d’exemples de l’architecture à Ouagadougou. Je les ai présentés dans une page d’un autre de mes blogs intitulé : http://habitatcontemporain.blogspot.com/

Je vais en ville m’acheter quelques livres de poche, chez un de ces sympathiques "bouquinistes" du centre ville, les livres sont rangés en piles branlantes dans des installations aussi précaires ; il se tient debout devant ses

Par contre, j’ai photographié beaucoup d’exemples de l’architecture à Ouagadougou. Je les ai présentés dans une page d’un autre de mes blogs intitulé : http://habitatcontemporain.blogspot.com/



Le soir, repas partagé chez Djibril et Ami, ce qui était le cas chaque jour...ils sont très attentifs à mon bien-être et me disent que je fais partie de la famille et moi, je le ressens aussi comme ça. Plus tard, lors de mes escapades hors de Ouagadougou, ils me diront qu'ils attendaient mon retour parce qu'ils apprécient les soirées où l'on discute sur la terrasse, allongés sur une natte, essayant de capter le moindre souffle d'air...En fait, pendant cette route à travers le Burkina, je n'ai rencontré que des gens extraordinaires de gentillesse et d'intelligence. Quel bonheur !


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire